AS VClub : stade privé, investisseurs turcs, rivalité avec Mazembe, le Vita 2.0 selon Amadou Diaby

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L’attente d’une seconde étoile en Ligue des champions dure depuis 1973…une éternité. Suite au début de saison chaotique et une ambition de plus en plus latente, les membres électeurs du club ont décidé de changer. Exit Bestine Kazadi et son projet de « Barcelone d’Afrique », c’est Amadou Diaby qui tiendra désormais les rênes du club. Et ce dernier veut miser gros.

À propos de son profil, M. Diaby se défend de ne pas sortir de nulle part, lui ancien vice-président de la fédération guinéenne de football, agent de joueurs et membres de football de jeunes de la CAF.

« Vita, c’est parce que c’est mon club de cœur, que je supporte depuis mon jeune âge. C’est ma principale motivation d’avoir accepté ce challenge », a-t-il indiqué, lors d’un entretien avec TV5 Monde. Avant de dérouler les grandes lignes de son plan, encore indécis et plutôt théorique pour le moment, Diaby a rendu hommage à ses prédécesseurs, dont Bestine Kazadi « qui a fait du bon boulot ».

Vita Club 2.0 ?

Nouveau stade, nouveau centre de formation ou arrivée d’investisseurs turcs, il affirme, aux sceptiques que « depuis plus de cinq, la RDC a attiré plusieurs investisseurs, Américains, Turcs, etc. et ils agissent dans plein de domaines », pour justifier sa politique de sponsoring qu’il veut orienter vers les Turcs.

Selon plusieurs sources, l’entreprise turque Milvest International Pte Ltd et ses investisseurs, qui multiplient des projets à Kinshasa, dont des constructions d’infrastructures, dont la Kinshasa Arena qui sera une salle omnisport, seront les premiers à mettre l’argent pour le renouveau de Vita.

« Ces Turcs (de Milvest) ont déjà un club de football en Turquie, les garanties sont là. Nous les avons attirés de venir s’intéresser à Vita », a commenté M. Diaby, pour qui « le football ne peut pas exister sans les hommes d’affaires, qui sont là pour sponsoriser ce sport ».

Répartir à zéro ?

Pour les recettes, l’autre problème majeur du club, le néo président compte « structurer un club, pas une équipe. Nous allons construire une équipe marketing professionnelle et compétente autour de notre club qui compte plus de 20 millions de fans à Kinshasa et en RDC. À travers notre travail, VClub tirera des bénéfices de ce projet marketing ».

Sur le contient, pour conquérir une nouvelle Ligue des champions, « tout passera par l’organisation. Notre objectif majeur c’est de gagner tous les trophées en RDC avant d’aller vers des défis en Afrique. C’est un long projet et nous allons le mettre en place », affirma-t-il, voulant que « Vita Club joue les plus grands rôles sur le continent ». A Kinshasa, la révolution pourrait se nommer Diaby.

Elisha Iragi

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