Dorénavant, il va falloir s’armer de patience pour célèbrer un bon résultat acquis à Kamalondo, devant les Noirs et Blancs du TP Mazembe. Le faire sur le terrain est déjà âpre, ça l’est encore plus dans les bureaux. Ces Corbeaux ne marivaudent pas à domicile. Ils savent battre leurs adversaires, corriger et humilier. Mais quand il leur arrive de flancher, de déchanter ou ne pas se tirer comme ils souhaitent, ils deviennent plus voraces tel un lion blessé dans sa cour royale. D’autres méthodes s’invitent à la procédure de la conquête d’une victoire ratée sur le terrain.
Les bureaux. Les Corbeaux y sont forts, très forts. Rarement ils ont perdu des batailles administratives, et en ont fait leur plan B qui solutionne un problème tactiquement irrésolu. Lubumbashi Sport, AS Simba, la JS Bazano peuvent rendre leur meilleur pire témoignage de la rénitence des Corbeaux dans un duel loin de l’espace Vert.
Le FC Blessing de Kolwezi est peut-être sur ce chemin de la crucifixion. Et sa joie d’un nul difficilement obtenu à Kamalondo pour son premier match dans l’élite ne sera que de courte durée. Car, à présent, il faut croiser les doigts, attendre la décision de la Linafoot que l’on sait trop souvent en faveur de l’équipe de Moïse Katumbi. Les Corbeaux se sont plaints de l’alignement par les bénis d’un joueur litigieux le dimanche dernier.
Une réserve sur la table de Bosco Mwehu et une certitude totale provoquée par la jurisprudence. Mazembe ne perd pas et ou mieux, semble condamné à gagner ses duels administratifs. Comment et pourquoi ses adversaires sont-ils toujours coupables à la fin ? À la Linafoot seule de répondre à cette interrogation qui trotte dans les têtes des sportifs. Blessing FC prépare ses moyens de défense, probablement Couvet d’un sentiment du combat perdu d’avance…
Isaac B’ampendee / Foordc.com
