Devenu l’homme fort du Standard de Liège, et certainement l’attaquant congolais le plus prisé et le plus décisif du moment (6 buts sur les 6 derniers matchs), Jackson Muleka est sorti de son silence mercredi soir, pour aborder dans un live-Instagram avec le journaliste, Patrick Lupika, plusieurs questions touchant à sa carrière. Voici quelques extraits de cet entretien.
Le choix du Standard au milieu de plusieurs offres ? « J’avais des propositions, et puis il y a eu celle du Standard. J’ai suivi le Standard parce qu’il y a des joueurs congolais qui sont passés par ici et j’ai vu que c’était intéressant. C’est un club qui joue chaque saison pour le top 5 et surtout pour le titre. Je m’étais dit que c’est important de commencer par où je pouvais m’adapter. Et on a pris cette décision avec ma famille ainsi qu’avec l’équipe de Mazembe »
Le bon souvenir qu’il garde du TP Mazembe ? « La saison où j’ai fini meilleur buteur du championnat et on a gagné le titre de la Linafoot. J’ai vécu des beaux moments cette saison-là. On avait une très bonne équipé bien qu’on ait été éliminé en demi-finale de la Ligue des Champions par l’Espérance de Tunis »
Son intégration chez les Rouches ? « Un peu compliquée comme tout début. Je suis arrivé ici, je ne connaissais personne. J’ai trouvé Merveilles (Bope) avec qui je n’ai pas joué (au TP Mazembe). Il a été comme un grand frère qui m’a un peu aidé aussi. J’ai eu des difficultés, puisqu’habitué à rester avec la famille. Ce n’était pas facile de vivre loin de la famille et de tous ces amis qui pouvaient me soutenir… Autre chose ; j’ai eu des blessures et c’était compliqué. En cette fin de saison, Dieu me fait grâce et ça va de mieux en mieux. Je m’intègre un peu bien. Je joue tous les matchs à fond. Comme je suis en bonne santé, je me donne à 1OO% pour finir cette saison mieux que je ne l’avais débutée ».
Tenté par l’idée d’un départ ? « Pour l’instant, je suis au Standard. Je vais finir la saison ici où j’ai encore un contrat. J’essaie de me concentrer sur où je suis et je ne sais pas ce qu’il va passer au cours des saisons qui viennent ».
Sa relation avec Dieu ? « Le football c’est un métier, Dieu est le maitre suprême. Moi je sais que, celui qui m’a donné le talent c’est Dieu, alors je me confie en lui, je lui donne ma vie. Beaucoup de gens peuvent dire que, Dieu n’existe pas dans le football, surtout chez nous (ndlr au Congo), on pense toujours que le foot rime avec fétiche. Moi je ne le crois pas. Je jouais depuis tout petit, ce n’est pas en arrivant à Mazembe que je devais abandonner Dieu et se livrer à autres choses. La vie sur terre ce n’est que Dieu, et moi je me confie en lui, j’avance avec lui et je réussis avec lui bien sûr ».
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