L’on continue à parler de ces propos sulfureux tenus par Cédric Bakambu et révélés par SoFoot le lundi dernier. L’international congolais a abordé tous les sujets sans gêne, ceux liés à sa carrière et ceux de l’équipe nationale.
Il souhaite du changement, et il l’a dit dans des termes simples et intelligibles. « Quand un joueur est mauvais, on le remplace. Je pense qu’il devrait en être de même à tous les niveaux, que ce soit pour les entraineurs ou pour les responsables de la FECOFA », avait lâché le joueur du Beijing Guoan.
Ces propos qui ont fait la déferlante médiatique, leurs échos n’ont visiblement pas atteint l’avenue de la justice à Kinshasa, car pour la première fois, la FECOFA reconnue très éloquente avec son président, est restée calme, trop calme. Ce qui laisse pense qu’il y a du vrai dans ce que l’ancien de Villareal a dit.
Il y a quelques jours, la rumeur Claude Makelele et sa rencontre avec le président de la République ont trollé la toile et comme souvent, Constant Omari, président de la FECOFA, s’était donné des moyens plus virulents de « réagir sans en avoir des preuves concrètes ».Mystérieusement, les déclarations de Bakambu passent sous un silence de cathédrale. Dans les habitudes, l’homme moderne aurait sorti ses muscles, pour rappeler que seule sa FECOFA a le droit de décider de qui part où qui arrive. Cédric Bakambu a-t-il marqué un but inégalisable ? Qui ne dit mot consent dit-on. Chacun a l’air de se retrouver dans ce que l’attaquant congolais a dit, il ne s’est pas arrêté là.
« Je pense à titre personnel que, Florent Ibenge n’est plus l’homme de la situation, même si je n’oublie pas qu’il a fait du bon travail à la tête de la sélection », a-t-il poursuivi.
Isaac B’ampendee /Footrdc.com