Ben Malango, 27 ans, coule des joueurs heureux au Maroc. Avec le Raja Casablanca, l’attaquant congolais s’éclate et marque des buts qui le mettent tous les joueurs en confiance. En cette deuxième saison avec les Verts, il compte déjà 7 buts en championnat, plus que toute la saison dernière. Ce bonheur fait oublier son transfert chez les Aigles. Véritable saga judiciaire entre le Tout-Puissant Mazembe et Ben Malango entre 2019 et 2020, le bras de fer entre les deux parties avait défrayé la chronique avant de finir devant la FIFA.
Près de deux ans plus tard, Faustino Mukandila, agent FIFA et représentant de Ben Malango, est revenu, lors d’une interview exclusive à Footrdc.c, sur les raisons de cette rupture entre le buteur congolais et son ancien club. « Je n’aime pas trop revenir sur cet épisode a-t-il déclaré. En gros, nos joueurs quand ils signent de contrat, ils ne reçoivent pas une copie de leur contrat. Je ne sais pas dans quel but ils (Mazembe NDLR) le faisait. »
« Donc pour Ben, on a fait une demande de copie de contrat à la fin de son contrat de 5 ans, une copie qui ne lui a jamais été remise. Il s’est retourné au syndicat de joueurs (Union des Footballeurs du Congo) mais malgré tout, Mazembe n’a jamais fourni de contrat jusqu’à l’intervention de la FIFA. Malango savait que son contrat était arrivé à terme et qu’il était libre de s’engager avec le club de son choix. » La raison qui explique son départ libre en 2019 pour son agent, la FIFA ayant rejeté la demande de suspension du joueur.
Heureux au Maroc… mais pour combien de temps ?
Faustino Mukandila voudrait voir son joueur franchir un nouveau palier. S’il est encore tôt pour parler d’un probable départ, l’influent agent congolais qui vit au Canada confirme qu’il dispose des offres pour son joueur. D’après Transfermarkt, Malango vaut 1 million d’euros en 2021, bien moins s’il avait été suivi régulièrement à son époque en Linafoot regrette-t-il.
« Ben fait des bons matchs, il met des buts et oui, c’est sûr qu’il très demandé. Nous avons la problématique de non identification de nos joueurs (statistiques, données, diffusion numérique, etc.). Normalement, après ses exploits à Mazembe et en Afrique, il valait plus de 2M de dollars. Bangala a multiplié sa valeur marchande juste en venant au Maroc. En RDC, on n’a pas de statisticiens. Les autres pays mettent les moyens et nous devons le faire aussi. » Un appel du pied à la Linafoot et aucun clubs pour mieux mettre en valeur les réalisations des athlètes avant un possible départ vers d’autres cieux.
Iragi Elisha/Footrdc.com
