CAN 2019 : Ces Léopards qui ont totalement déçu aux pieds des Pyramides

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On en fait encore des cauchemars, ce penalty envoyé dans le ciel d’Alexandrie par Yannick Bolasie lors de la fatidique séance de tirs au but face à Madagascar qui s’est soldé par l’élimination de Léopards de la CAN en Égypte. A l’heure de bilan entre la possible démission de Florent Ibenge à la tête de la sélection nationale, la réforme de joueurs ou encore l’épineuse question de la gestion de la Fécofa, nous vous faisons le tableau de ceux qui ont marqué les esprits aux pays de pharaons et de ceux qui sont passés totalement à côté de la plaque. Dans cet article, voici les flops de la RDC à la CAN 2019.

Ley Matampi : une Kidibuake et c’est tout !

Lorsque Chancel Mbemba s’envole dans le ciel d’Alexandrie pour catapulter le cuir au fond de filet face à Madagascar, le réalisateur s’attarde sur une danse bien connu du gardien congolais : le Kidibuake. C’est la plus belle action de Ley Matampi lors de la CAN 2019. Dernier rempart de Léopards, l’ancien du DCMP est passé totalement à côté lors de cette édition égyptienne. Pourtant il avait toute la confiance de Florent Ibenge qui le préféré à Mandanda ou Anthony Mossi.

Face à l’Ouganda, il encaisse deux buts aériens ou sa défense ne l’aide pas non plus. Le but de Mohamed Salah reste un chef-d’œuvre mais Matampi pouvait faire mieux…contre le Madagascar, il encaisse un deuxième but totalement évitable à cause d’une faute de main. Le match face au Zimbabwe étant à oublier, les Warriors n’ont à aucun moment inquiéter la RDC. Ses sorties aériennes parfois approximatives, ses relances souvent manquées et la méforme totale de sa défense ont laissé transparaître ce qui était craint par tous. En effet, Matampi n’a pas eu une grande saison, lui qui a passé plus de temps à cirer le banc de son club que garder le but. Après ses 2 CAN plus ou moins réussi il est temps pour l’ancien de Kabuscorp de laisser place aux jeunes. Cette troisième a été la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Note globale de la compétition : 4

Christian Luyindama : Le roc de sable

Champion de Turquie, vainqueur de la coupe de Turquie, buteurs à plusieurs reprises et titulaires indiscutable à Galatasaray. À son arrivée en Égypte, il est peu de dire que Christian Luyindama était plein de confiance. Il était celui qui devait former la charnière centrale avec Marcel Tisserand.

The Rock (de sable ?) est l’une de plus grandes déceptions de l’effectif congolais lors du naufrage égyptien. Absent au marquage et impliqué sur les deux buts contre l’Ouganda, Luyindama a erré comme une âme tourmentée tout au long de la compétition. Reconduit face à l’Égypte, il prend l’eau de toutes parts contre le virevoltant Mahmoud Trezeguet avec un carton jaune en guise de cerise sur le gâteau. À aucun moment l’ancien de Sanga Balende n’aura affiché la sérénité qui est sienne en club. Son gabarit ne lui a servi qu’à faire de fautes, souvent inutiles, au lieu de garder son gardien. Lors du match face au Zimbabwe, il est remplacé par Chancel Mbemba qui fera un boulot d’artiste avec Tisserand au grand dam du roc qui entrera vers la fin pour sécuriser le clean-sheet.

En dehors de terrain Luyindama n’a pas assuré non plus. Catastrophique face à l’Ouganda, il balance une vidéo totalement surréaliste évoquant vouloir en venir aux mains avec les fans colériques qui lui reprochait son non match face aux Cranes. Avec la Ligue de champions qu’il va découvrir, Christian Luyindama a bien de choses à acquérir pour grandir et devenir ce roc sur lequel la sélection pourrait être bâti.
Note globale de la compétition : 3.5

Yannick Bolasie : le Bulldozer sans dose

L’image restera longtemps gravée dans nos mémoires. Alors que Madagascar mène 4 tirs à 2 face aux Léopards, Yannick Bolasie s’avance pour redonner espoir à ses coéquipiers. La suite est connue de tous, la légende veut que le ballon est toujours en perdition dans le ciel d’Alexandrie. L’ailier d’Anderlecht aura été très en dessous de la moyenne lors de cette CAN, à l’image de Matampi et Luyindama. Contre l’Ouganda il est titularisé mais ne propose rien de concret dans son couloir droit.

Entre dribbles ratées er rares centres envoyés dans les tribunes, Yala était plus remarquable par sa coiffure blonde que ses aptitudes sur l’aire de jeu. Totalement transparent, il perd son statut de titulaire indiscutable au profit de Chadrak Akolo et Meschak Elia qui eux sont plus decisifs. Sa seule étincelle aura été sa provocation face à Madagascar où comble de malchance, l’arbitre ne désignera pas le point de pénalty. Une CAN a oublié vite pour l’ancien de Crystal Palace, lui qui a semé la discorde en début de compétition après une communication on ne peut plus brouillée. Il faudra un grand Yannick Bolasie lors de éliminatoires de la CAN 2021 pour faire oublier aux sportifs congolais ce néant pyramidal constaté en Égypte.
Note globale de la compétition : 2.5

On aurait pu citer la Fécofa, Paul-José Mpoku, Arthur Masuaku,

Elisha Iragi/Footrdc

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