Un peu plus de cinq années après la grande performance de la décennie réalisée par les Moscovites, tout va decrescendo saison après saison. Le même football, les mêmes couleurs, les mêmes dirigeants, et les mêmes aspirations mais dommage que lorsque les ambitions du club changent, c’est pour changer l’équipe qui gagne en même temps faire profil bas en terme d’objectifs à atteindre. Entre doute et certitude, l’espoir de voir tenir aussi rapidement une très bonne équipe cohésive et solide mais aussi à mesure de s’adapter aux circonstances devient donc un souhait de guérison à l’amputé.
Week-end de l’illusion
Il n’y pas des termes clairs pour expliquer cette victoire révolutionnaire de l’équipe avant la dernière journée de la phase des groupew. Celle attendue lors de la deuxième à la quatrième journée, le minimum à assurer pour tenir assez longtemps…
Rien n’était plus sûre pour Ibenge et son prou surtout à la hauteur d’un exploit devant ceux qui les a condamnés à la potence dès la première journée de la course aux places qualificatives du groupe D. Aux côtés des trois maghrébins, les kinois en ont vu en 3D. Une défaite chez les Kabyles, et deux à Kinshasa, malgré l’exploit de Rades et l’explosion du stade de martyrs, les Dauphins Noirs n’auront qu’à démentir les prophéties qui leur condamnaient à un parcours des nuls… Puis est venu les 4 buts à 1 pour le réveil tardif, alors que le Raja tenait son billet dans le confort des quarts en s’accrochant à l’Éspérance qui, en sa qualité de super favoris n’a pas ri de tout son parcours.
Possibilités et probabilités
Après deux faux pas en première et deuxième journée, Jean Florent a fait semblant de s’offrir en pâture pour l’ogre mais s’en est sorti avec un nul, un nul qui laissait dessiner les envies de relance puis la rechute, le duel de Kinshasa n’avait son sens que dans la défaite du Raja à Rades. Si la jeunesse Sportive de Kabylie l’attendait, l’AS VClub aurait trouvé un brin d’espoir avant l’exploit. Si croiser les doigts aurait suffi dans le prochain croisement des crampons.
Finaliste malheureux de la Coupe de la CAF en 2018 et vainqueur de la Linafoot la même année, Vita Club était reparti l’année pour des objectifs non pas de voler mais de marcher sans être obnubilé par l’idée d’avancer. Partir du point où il était pour un autre. Le club a décidé de jouer la Champions League pour atteindre la phase des groupes, et c’est ce qui est fait depuis la saison écoulée. Arrivé en phase des groupes, Vita Club se satisfait des éliminations sans avoir forcé le destin. Les fans ont beau se plaindre, mais plus rien n’avance. En deux ans, les Moscovites tournent au tour du pot, ils ont échoué en huitièmes de finale l’exercice passé sans être capable de remporter la Linafoot. Ils viennent d’échouer cette saison encore en huitièmes de finale, et à côté de cela, plongés au cœur de la plus grande incertitude de pouvoir toucher la couronne nationale.
Glovic Mpoyo/Footrdc.com
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