Édito : OMARI doit partir ! Encore ?

Encore le départ demandé de Constant Omari ? Le dossier semble être un feu non maîtrisé, ni par celui qui l’a allumé ni par les pompiers. Le 31 Août dernier, Kinshasa s’est réveillé sous un climat de tension, un groupe des jeunes demandait le départ du patron de la Federation Congolaise Football Association, l’homme en place depuis 2003.

La politique et le sport ont comme point commun, l’esprit des lois. Longtemps sous couvert de l’anonymat, l’identité du demandeur s’est enfin révélé, il s’agit d’une ASBL dénommée « ROJEMAC » Rassemblement pour l’orientation des Nouveaux Jeunes Majeurs Congolais. Mais en quoi une association sans buts lucratifs d’un ordre aléatoire s’investit-elle pour le départ du président de la FECOFA ? C’est dans pareilles circonstances que la nature doit se questionner.

S’appuyant sur les articles 26 et 37 de la constitution de la RDC du 18 février 2018 pour mener à bien leurs procédures, le ROJEMAC se plaindrait de la gestion amateur constaté depuis que monsieur Omari est à la tête de la fédé.

Une lettre, ayant pour objet « Récolte des signatures à travers toute l’étendue de la République Démocratique du Congo en vue d’obtention de la démission de Mr Constant OMARI SELEMANI à la tête de la Fédération Congolaise de Football Association FECOFA », a été écrite depuis le 23 septembre dernier, mais reste à savoir qui doit la signer ? La procédure de récolte ira jusqu’au 21 octobre prochain, puis s’en suivront des sanctions populaires contre la personne du président Omari, promet l’ASBL entre les lignes de ladite lettre.

Constant OMARI SELEMANI, deuxième personnalité de la CAF, présentement en mission d’inspection au Cameroun, prendra-t-il encore de couvre-feu ? La lettre du ROJEMAC accusée déjà réception par tous services tenu pour information, obtiendra-t-elle la raison ?

Wait and see!

 Glovic Mpoyo / Footrdc.com