Nous sommes en plein 21ème siècle, la toute grande et célèbre ville de de Kananga n’a toujours pas de stade. La seule infrastructure sportive de la province du Kasaï-Central assimilée à un stade, et qui pourrait l’être réellement si réhabilitée, est dans un état pitoyable, nous avons stade des jeunes de Katoka. Il y a quelques jours l’un des murs s’est écroulé. Ce qui a poussé le ministre provincial des sports d’interdire à travers une décision de la division provinciale des sports, toute pratique sportive dans ladite enceinte.
Il s’agit là d’une lourde de conséquences sur le déroulement du championnat local, suspendu à une journée de la phase retour par manque d’un autre terrain alternatif. Aucune communication de la part du gouvernement provincial sur le début des travaux de la construction du mur écroulé, travaux qui seraient estimés à 11000$ selon une source proche du ministère provincial des sports. Mais il y a plus que ça à faire, la pelouse du stade, les gradins et les vestiaires n’existent que de nom.
Mais qu’en est-t-il du stade Ndaye Mulamba ?
Il y a plus de 3 ans, l’ancien gouverneur du Kasaï-Central, Denis Kambayi avait précisé à l’occasion d’une messe à Kananga en mémoire de l’ancien international congolais Ndaye Mulamba, le décaissement imminent de fonds par le gouvernement central pour la construction d’un stade en l’honneur du meilleur buteur congolais du recordman de buts sur une édition de la CAN. Une promesse qui jusqu’à présent reste lettre morte et aucune communication sur les raisons à la base de cette situation n’est faite.
Un des dirrigeant des clubs affiliés à la deuxième division de la LINAFOOT plaide pour des mésures palliatives et urgentes consistant à la réhabilitation du stade de Kananga à défaut de la construction d’un moderne. Kenir Kenandi Ngandu régrette que la province qui a sorti les grands joueurs ayant fait la fierté du pays à l’instar de Ndaye Mulumba, Robert Kidiaba , Tshiolola Tshinyama, manque un stade moderne.
À la présidente de la commission provinciale de football fémininin de mentionner que « c’est un défi pour l’actuel ministre national des sports qui avait promis de s’investir pour une suite favorable à une promesse ».
Christian MBUYI BUKASA.
