Homologué par le comité de gestion de la LINAFOOT pour la saison 2019-2020 le Stade Mazembe affiche aux abonnés absent. Plus de trois semaines après le lancement de travaux de rénovation de la pelouse synthétique du Stade Mazembe les travaux de compactage et de nivelage du sol continuent. Cette étape précède la très attendue pose du nouveau gazon. Mais voilà, les travaux durent plus longtemps que prévu .
D’après les spécialistes sur terrain, les travaux de pose de la pelouse, étant important, obligent le ralentissement des opérations. Face à la presse, un des membres de la direction de communication du TP Mazembe s’est exprimé pour éclaircir l’opinion sur cette fâcheuse question « Ça prend du temps parce que les ouvriers doivent s’atteler à trouver une surface plate et bien égale. Après l’installation de la pelouse qu’on aura, nous évitons qu’il reste des espaces où l’eau pourrait stagner et causer une mauvaise circulation du ballon ».
« L’ancienne pelouse n’était plus à jour. » Ajoute-t-il. « En temps de pluie les matchs se déroulaient mal et l’eau stagnante était partout. Avec les travaux actuels nous sommes assuré d’avoir cinq ans d’utilisation ».
Critiqué de ne pas mettre de moyen conséquent pour avoir une pelouse naturelle, l’intéressé s’est chargé de défendre le club sir les raisons de ce choix. « Nous avons décidé de garder la pelouse synthétique parce qu’elle est moins coûteuse pour son entretien. La pelouse naturelle c’est tout le contraire car elle nécessite plus de l’entretien, un gros personnel et beaucoup de moyen. Les clubs européens sont mieux lotis financièrement pour s’offrir ce genre de service. Ils ont un budget plus grand que celui de plusieurs clubs africains ».
Pas sûr que ce dernier argument convainc tout le monde. La plupart de grands clubs du continent (Al Ahly, Espérance de Tunis, Raja Casablanca, Mamelodi Sundowns, etc.) utilisent la pelouse naturelle alors qu’ils ont les mêmes moyens financiers que le club de la commune de Kamalondo.
Elisha Iragi/Footrdc.com
