Les Kamikazes de l’Association Sportive Simba battent le pavé dans la cours des grands en ce début de saison. Le club de Kolwezi est à la peine. Les premiers pas des rouges et blancs ont tout l’air d’un tâtonnement béant. Le parcours du géant club de la capitale mondiale du Cobalt s’assombrit jusqu’à croire que le ciel est tombé en un claquement de doigt. Dans la forêt où se pavanent les prédateurs, le rugissement du lion n’effraie guère. Simba passe pour la risée.
« On ne joue pas bien », a dit le technicien Espagnol Julio César Gomez ! La phrase résume tout le mal qu’éprouve les Kamikazes en ce début de saison. L’image du club est morne, Simba n’est pas bien. Le beau jeu rêvé le long de la pré-saison, chanté en chœur et de tout cœur comme un chant révolutionnaire, choyé comme un amant n’est qu’une utopie. Les Kamikazes ont plongé dans un état moral voisin d’une agonie. Le géant somnole et son réveil est attendu.
À longueur des journées, la caserne fait étalage, en toute plénitude, de sa vulnérabilité. Bâti sur du sable mouvant, le logis ne résiste pas au vent, le vent violent qui souffle sur cette Linafoot D1. Au beau milieu de cette forêt, Simba se perd jusqu’au point d’oublier ses repères. Le temps panse les blessures, les Kamikazes en ont suffisamment pour oublier le nul face à Bazano et la défaite devant Sanga Balende avant de défier Don Bosco en déplacement.
Sur le terrain, les choses sont loin de rencontrer les attentes des supporters longtemps bercés par des belles promesses. Administrativement, rien ne s’arrange au plus vite, le pressing exercé n’est pas si haut qu’on l’aurait voulu. Les joueurs Ghanéens, Togolais et Burundais ont assisté aux deux premières sorties du Club dans les travées du stade Dominique Diur. Julio César Gomez est obligé de faire avec, faute de grives on mange des merles.
Marco Emery Momo / Footrdc.com
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