Son récit est similaire à celui de centaines de milliers d’autres réfugiés qui ont quitté le Soudan depuis le début de la guerre civile. Mais le sien est fort. L’entraîneur Eugène Bulayima s’est confié à footrdc.com sur son départ de Khartoom pour Kinshasa en passant par Dongola, Assouan et Caire en Égypte.
« J’habitais à côté de L’aéroport, Lilepo aussi. On a vraiment souffert. » a indiqué le coach des gardiens d’Al Hilal qui est revenu sur les circonstances du début des affrontements.
« Le club est situé à Omdurman. La vieille on avait joué un match qui s’est terminé un peu tard. En rentrant à la maison avec le coach (Ibenge ndlr), sur la route on voyait des barrières. On a trouvé ça normal. Le matin, on devait jouer le lendemain. C’est là que le coach Ibenge va m’appeler pour m’informer qu’il n’y aura pas entraînement, précisant qu’ils avaient reçu un message que le pays était en guerre.
Loin du centre-ville, vers l’aéroport, Eugene Bulayima a vécu l’horreur. Il restait dans une zone fortement très fréquenté par les milices.
« J’ai vécu les bombardements. Dieu merci, nous avons quitté Khartoom pour Ondurman avant de faire 7 heures du temps pour traverser les frontières »
Après Dongola, la délégation des sportifs Congolais a pu rallier par bateau Assouan situé au nord de l’Égypte puis Le Caire avant de renter au pays lundi, via l’aéroport de N’djili.
JMM