C’est une maladie qui prend des allures vertigineuses au Congo démocratique, l’alternance est un concept qui ne passe pas sous la gorge assez facilement.
Pourtant considéré, comme l’un de domaines le plus démocratique qui puisse exister, le sport se voit perdre sa l’une des principales caractéristiques.
Au sommet de l’entité sub-délégataire de la FECOFA, la Ligue Nationale de Football, une crise sans précédent sévit en cette pré-saison.
Le point d’orgue: des nouvelles élections à la tête de celle-ci.
Pas aisé, puisque l’on s’imagine des acrobaties par lesquelles on devrait y passer.
Des règlements fabriqués de toute pièce, des manœuvres montées pour le besoin de la cause, les élections au sein des instances de Football en République Démocratique du Congo ne sont jamais à l’avantage favorable pour les prétendants nouveaux au poste.
On organise pas les élections pour les perdre, le monde sportif Congolais en a fait une devise comme si l’on se contenterait de voir les mêmes aux affaires.
A ce propos, le président sortant Jeff Kapondo Kantanga a vendu la mèche sur son avenir à la tête du comité. Il ne se représenterait pas. C’est une paire de manche.
Le nœud est et demeure la formule pour accéder dans son comité réservé aux grands clubs entre guillemets.
Une situation, un déséquilibre voulu et encouragé par sa patronne: la FECOFA.
Cette dernière qui ne lâche pas d’un seul iota le comité de gestion de la Linafoot dans sa prise de décisions.
La preuve éloquente, la plus récente d’ailleurs, l’Assemblée Générale Ordinaire qui n’a invité que les huit clubs ayant disputé les playoffs selon la recommandation de la toute puissante FECOFA.
Une violation des textes et RGS au Congo sur la composition de l’assemblée.
Au Congo la constitution garantit le droit de descendre dans la rue en cas de sa violation , en football les sociétaires n’ont pas tardé à en faire usage. Ici les élections sont chantéchantées et réclamées au jour le jour.
Pas d’élections, c’est trop.Face à la pression, l’exigence est revue à la hausse.
De gré ou des forces, les autorités de la Linafoot doivent faire appel à la démocratie. Ne peut ôter que la main qui a donné dit-on! Ceux qui ont donné sont près et décidés à ôter.
Et même s’ils font appel régulièrement à la démocratie par des élections, c’est de la farce à la soviétique.
Si certains invitent la farce dans les élections, d’autres confondent une institution à une monarchie.
Pas d’élections, pas de championnat, les clubs sont partis loin cette fois-ci. La gestion de Kapondo, la formule du championnat, c’est trop et l’on craint perdre les élections !
En Afrique, l’on ne permet jamais d’organiser les élections pour perdre mais, face à la pression l’on est obligé !
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