Tout ce qu’il faut savoir sur l’eSport Africain !

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Si l’eSport mondial est en phase ascendante, un continent entier, l’Afrique, « comble » un supposé « retard technique » et va certainement laisser derrière lui tous les autres. Il s’impose au cours des années à venir comme le marché où il faut être si on veut se placer à l’aune des années 2030 et plus.

La dynamique des marchés émergents

Les marchés vidéo et d’eSport de l’Afrique que l’on retrouve sur www.paridirect.com, ainsi que du Moyen-Orient, explosent de façon spectaculaire, avec l’essor du mobile et une communauté de joueurs de plus en plus dense et diversifiée : 380 millions de joueurs, résidant en Afrique et au Moyen-Orient. 

Avec le marché de la vidéo, l’eSport est la deuxième activité motrice de l’industrie vidéoludique africaine et sa terre d’avenir : en 2050, 50% de la population mondiale sera africaine. Le continent est, sous nos yeux, en train de se transformer en une vaste pépinière de consommateurs et de créateurs de jeux, qu’aucun autre au monde ne sera en mesure de rattraper. La Première Ligue Africaine des Sports coordonne l’activité débordante de cette plaque tournante.

Des équipes de qualité s’affrontent en tournois internationaux

Il ne suffit pas d’annoncer un bassin considérable de consommateurs potentiels. Par exemple, le Nigeria possède maintenant, à lui seul, une grande plateforme qui réunit 33 000 joueurs réguliers.

Il faut bâtir les structures et catalyser les énergies pour faire valoir son ambition et son aspiration à une reconnaissance mondiale. 

L’Afrique bat d’un seul cœur pour la Coupe des Nations

Le 1er tournoi africain d’eSport apparaît dès 2012, grâce à la détermination de l’association sénégalaise Sengames. Celle-ci regroupe 3.000 gamers et a mis sur pied 50 événements durant la dernière décennie. Elle a produit la première équipe nationale du domaine.

En 2017, surgit CAN Esport, la version virtuelle de la Coupe d’Afrique des Nations, où s’affrontent 8 pays et un millier de joueurs.

La Coupe Africaine des Nations d’eSport a lieu tous les ans et contribue à la réputation internationale de nombreux joueurs, qui réalisent des carrières internationales.

Des rencontres aux quatre points cardinaux du Continent

Plusieurs autres places fortes des tournois africains se constituent, comme : 

  • le FEJA (Festival de l’Electronique et du Jeu vidéo d’Abidjan) en Côte d’Ivoire
  • L’eSports World Convention au Maroc.
  • BK Rog organise des tournois panafricains de jeux de foot et des « combats d’arène multijoueurs en ligne » ou Moba. 

Des confrontations d’une telle ampleur passionnent des milliers de joueurs et de spectateurs africains sur le web.

L’implication des grandes marques

Orange et Bunker Républic of Gamers organisent des compétitions du nom d’Orange Esport Expérience dans 17 pays. Elles se donnent pour mission de révéler le talent des joueurs d’Afrique et du Moyen-Orient. En 2021, pour leur 3ᵉ édition, elles intégreront aux épreuves la dernière version du jeu FIFA, dans une formule 100% digitale, pour raison de précaution sanitaire.

L’aurore de l’économie numérique africaine

L’eSport ne prendrait pas cette ampleur sur le continent, s’il n’était un vecteur économique et social prépondérant pour le développement de la puissance digitale africaine.

C’est ainsi qu’Enter Africa et WESCO (World Esports Consortium) cherchent à développer les synergies entre toutes les branches africaines du eSport et du jeu vidéo pour promouvoir chacune en lui apportant une réelle visibilité et des moyens.

Cet organisme conjoint a aussi des objectifs de développement de l’éducation et de l’inclusion sociale dans toute l’Afrique. La participation de la jeunesse à la transformation digitale et ludique du continent n’est alors que la clé d’entrée vers sa modernisation à un rythme endiablé. 

Des États africains reconnaissent officiellement l’eSport

Toutes ces structures imbriquées en « poupées russes » ont donné lieu à l’émergence d’une Fédération africaine de l’eSport. Son président actuel est Emmanuel Oyelakin, résidant à Lagos au Nigéria.

La Fédération s’épanouit d’autant que les États africains soutiennent la courbe exponentielle de son activité.

  • Le Ministère Fédéral Nigérian de la Jeunesse et des Sports a élevé l’eSport au rang de sport national, au même titre que le football (dont on connaît l’aura en Afrique).
  • Le nombre de créateurs, de streamers, d’équipes, de tournois… ne cesse d’augmenter. 
  • Les grandes marques et institutions apportent leur concours : Ambassade de France, Ministères, Red Bull, Techno…
  • L’Afrique du Sud est en phase d’être rattrapée par le Nigeria, le Sénégal, le Ghana, le Maroc et la Tunisie. 
  • Discord prend la tête des réseaux sociaux populaires auprès des jeunes joueurs.

L’eSport, une institution en marche

Le développement de l’eSport sur le continent est devenu une affaire intérieure africaine, prise au sérieux par les États en pointe dans le domaine. Il apparaît à la source de tous les projets, comme le vecteur qui permet de mettre l’acteur africain au centre d’un dispositif éducatif, économique, culturel…, la technologie devenant le moyen de son épanouissement…

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