Une défaite normale mais qui laisse de l’amertume, vu qu’il y avait de l’espace pour faire mieux!
Nombreux étaient ces congolais ayant misé sur une victoire ou un match nul à Radès ce Vendredi 01 Septembre vu l’effectif actuel de leur équipe nationale (plusieurs internationaux évoluant dans des clubs et championnats européens de bon niveau). Hélas, la défaite existe en football mais elle a souvent été une conséquence de plusieurs facteurs.
Qu’est ce qui n’a pas marché côté congolais?
Les analystes sportifs avérés pouvaient bien s’attendre à une équipe tunisienne très technique s’appuyant en gros sur les pions de l’Espérance Sportive de Tunis et ceux de l’Étoile Sportive du Sahel.
11 de départ côté congolais
Contre toute attente, à quelques heures de la rencontre, certains absents de taille sont signalés : Neeskens Kebano et Marcel Tisserand.
Florent IBENGE a dû donc aligner : Matampi – Ikoko, Bompunga, Zakwani, Issama – Bope, Mbemba, Kakuta – Mubele, Bakambu, Kabananga.
Était-ce la meilleure formule pour espérer une bonne entrée dans le match ?
Malgré une première mi-temps plus ou moins équilibrée : chaque équipe dominant une vingtaine de minutes avec un but marqué, plus d’un observateur pouvait retenir ceci du côté congolais :
- Pressing insuffisant sur le porteur du ballon, laissant ainsi les tunisiens construire aisément les phases de jeu.
- Tendance à jouer trop pas (en reculant). Les milieux de terrain pas assez inspirés pour remonter le bloc équipe assez haut.
- Manque de créativité offensive due en partie au manque d’un vrai animateur de jeu au milieu de terrain.
- Nonchalance des ailiers, Junior Kabananga et Firmin Mubele mettant en grande difficulté leurs arrières latéraux (Ikoko, Issama).
- Le fait d’aligner un droitier comme latéral gauche a coûté cher notamment sur la faute occasionnant le penalty qui amène le premier but tunisien.
- La paire Bope – Mbemba n’a pas correctement fait le job. Trop peu de duels gagnés, nombre insuffisant de passes réussies, une relance de jeu limite.
Quel aura été le message du staff technique dans les vestiaires pour remédier à ce qui précède?
A la reprise, Florent Ibenge n’effectue aucun changement, les léopards abordent la seconde partie comme dans les 20 premières minutes du match et se font cueillir à froid par les tunisiens, 2-1 à la 47ème.
Sans trop impressionner, les tunisiens gèrent le reste de la partie face à une équipe congolaise visiblement sans envie ni ressources pour vraiment les inquiéter.
– Qu’en est-il de remplacements
A la grande surprise des congolais, Florent Ibenge monte Afobe à la place de Mubele alors que ce dernier tentait de se débrouiller un peu mieux que Kabananga.
Ensuite vint le tour de Ngonda à la place de Ikoko (latéral gauche de métier) qui naturellement shifte avec Issama.
Là aussi était-il bien réfléchi d’effectuer ce changement alors que le milieu était quasi inexistant (avec Chancel Mbemba pas dans son grand jour ) et qu’on a un certain Maghoma, Mpoku ou encore Mulumba capables de redynamiser le jeu et bien alimenter Afobe et Bakambu?
Pourquoi garder Kabananga sur terrain, Très moyen et peu créatif?
Pourquoi faire chômer un Mpoku capable de frapper à distance avec puissance et précision, et donc changer la physionomie du match sans nécessairement avoir une grande possession du ballon ?
Certes certains joueurs ont été en deçà de leurs prestations habituelles, mais il revenait au staff technique d’effectuer des bons changements et au bon moment pour changer tendance du match .
3 points sont perdus, mais les chances de qualification pour Russie 2018 ne se sont pas envolées même si elles sont légèrement affectées.
Nous osons croire qu’avec la probable disponibilité de Kebano, Tisserand, Akolo, Mpoku et autres, le staff technique et les joueurs se ressaisiront pour arracher les 3 points du match retour ce mardi à Kinshasa.
Bonne chance et bonne inspiration à Florent Ibenge et ses poulains
Hervé Mukonkole /Footrdc.com