La qualification pour la Coupe du Monde, le Congo et son peuple l’attendent depuis 1974. Les Léopards se battent depuis la première participation des Simba à redonner le sourire à la nation, mais ils n’y arrivent pas. Ils ont été très proches en 2017, mais un match, ou mieux trois minutes d’un match, avaient suffi pour bousiller leurs chances et les faire tomber dans les travers du passé. C’était en septembre 2017 contre la Tunisie, au Stade des Martyrs. Les congolais à la mémoire fidèle s’en souviennent comme si c’était hier. Puisque ce souvenir revient inlassable dans les têtes congolaises, cette fois, les choses méritent d’être faites autrement.
Un changement de plan, une mobilisation tous azimuts autour du onze national, pour le pousser à se surpasser lors de la double confrontation face au Maroc, en barrages. Le match aller est prévu le 25 mars, à Kinshasa et le retour, le 29 du même mois, à Casablanca.
Le président de la République, Félix Tshisekedi, a donné le ton depuis la dernière journée de la phase des groupes de ces éliminatoires. Le Premier Ministre, Sama Lukonde, suit la voie, autant que le ministre des sports, Serge Konde attendu au tournant, et appelé à être plus actif tout au long de ce mois de mars que d’habitude. Un seul objectif muté en vision commune, agite la société congolaise. Les Léopards doivent se rendre au Qatar en novembre.
Les batteries en charge, le train de la route vers le golfe persique a déjà quitté la gare. À chacun de jouer dès à présent, son rôle, le jouer sérieusement et convenablement. Celui des politiques impose de mettre les joueurs dans les conditions optimales, afin qu’ils jouent comme jamais avant. Mais il n’y a pas que ça…
La sensibilisation de toutes les couches de la population, la mobilisation de toutes les énergies humaines nécessaires à l’accomplissement de la mission, le règlement de toute sorte de conflit entre différentes instances sportives ou entre personnalités influentes du secteur sportif, la liste n’est pas complète. Serge Konde et la FECOFA savent ce qui manque, pour assainir totalement le climat autour de l’équipe nationale, et ainsi, espérer obtenir la qualification.
Isaac B’ampendee
