La Commission de gouvernance de la Confédération africaine de football a estimé, le 7 janvier, que le Malgache était inéligible et qu’il ne pouvait pas briguer sa propre succession à la tête de l’instance.
Ahmad Ahmad peut-il encore briguer sa propre succession à la tête de la Confédération africaine de football (CAF) ? Rien n’est moins sûr. En poste depuis mars 2017, le Malgache avait pourtant annoncé, le 31 octobre dernier, son intention de rempiler pour un second mandat. Mais réunie au Caire, la Commission de gouvernance de la CAF a recalé sa candidature, le 7 janvier, estimant que le président sortant était inéligible.
La Commission n’a pas officiellement motivé sa décision, Ahmad Ahmad avait été suspendu par la Fifa pour une durée de cinq ans, le 23 novembre, pour détournement de fonds, abus de pouvoir et acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages – peine assortie d’une amende de 185 000 euros.
Vers réexamen du dossier
Ahmad Ahmad n’a toutefois pas renoncé à se porter candidat pour l’élection, qui aura lieu le 12 mars prochain à Rabat (Maroc). Le 14 décembre, il a en effet fait appel de la sanction prononcée par la Fifa devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), basé à Lausanne (Suisse). Celui-ci a reçu, le 6 janvier, l’argumentaire de la Fifa et rendra sa décision au plus tard le 11 janvier, à minuit. Selon nos informations, si la décision de la juridiction suisse devait lui être favorable, les avocats du Malgache demanderaient à la Commission de gouvernance de la CAF de réexaminer son dossier et, éventuellement, de l’auditionner.
Cette même commission a dores et déjà validé les candidatures d’Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) et membre du Comité exécutif de la CAF, et de Jacques Anouma, ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) et ex-membre du Comité exécutif de la Fifa.
Les candidatures du milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, président du club Mamelodi Sundowns, et d’Ahmad Ould Yahya, qui dirige la Fédération mauritanienne de football, ne sont en revanche pas encore totalement validées. Des vérifications supplémentaires doivent en effet être menées par la CAF, et les deux hommes seront auditionnés le 28 janvier au Caire. Il est toutefois fort vraisemblable que leurs dossiers seront validés à l’issue de ces démarches supplémentaires.
Jeuneafrique.com/acturdc.com
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