La 14e édition de la Ligue nationale de football féminin, plus haut niveau national de la catégorie en RDC, sera donné jeudi 25 mai à Lubumbashi. Cependant, cette édition pourrait se disputer sans les clubs kinois et quelques autres frondeurs qui menacent de boycotter la compétition. Leur arrivée dans la ville où se jouera le championnat est de plus en plus hypothétique.
Si les organisateurs veulent profiter de ce tournoi pour remettre les projecteurs sur le football féminin, la mésentente avec quelques présidents de clubs plombe déjà leurs efforts.
Depuis plusieurs jours, les dirigeants de quatre clubs kinois ont annoncé leur intention de ne pas se déplacer pour Lubumbashi pour ce qu’ils qualifient de « floue » dans la gestion financière de la cagnotte destinée aux participants et dans l’organisation. Au comble de la Linaff, un cinquième club, le FC Inter Star de Kisangani a annoncé sa solidarité avec les frondeurs kinois.
« Les équipes de Kinshasa n’ont pas refusé de jouer, nous évitons cette polémique » a tenté de nuancer Charly Kasongo Ilunga président du FCF Amani et un des clubs contestataires. « Nous fustigeons l’organisation qui est mauvaise. On interdit notamment aux clubs de porter de maillot avec publicité au risque de payer 500 dollars » a-t-il ajouté, précisant que les équipes sont « prêtes et qu’elles sont fait la réservation de billets », pour rallier le Haut-Katanga.
À l’issue d’une réunion entre les présidents de Amani, Bikira, Don Bosco et Espoir, les quatre clubs ont déposé un mémorandum à la FECOFA lundi. Mardi, jour du tirage au sort de la phase de groupes, les représentants de ces clubs se sont entretenus avec le directeur de cabinet du ministre des Sports, Kabulo Mwana Kabulo. Pour l’instant, l’option du boycott reste la plus plausible.
Iragi Elisha
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