Devenu attaquant vedette en Tanzanie et connu sur l’ensemble du contient, Fiston Mayele a franchi un nouveau pallier en s’engageant avec les riches de Pyramids FC, évalué à plus de 23 millions de dollars sur Transfertmarkt. Portant, ces raisons de quitter Yanga, où il était aussi populaire que prolifique, ne sont pas que sportives.
En Égypte, le natif de Mbuji-Mayi compte s’installer dans un club ambitieux et se rapprocher un peu plus de l’Europe. Son contrat de trois ans illustre tout de même la volonté de son nouveau club de compter sur lui pour quelques années, Yanga, en comparaison, ne lui avait offert qu’un bail de deux saisons.
« C’était une décision difficile à prendre, j’étais comme chez moi » confiait l’attaquant à propos choix de quitter le bord de l’Océan indien. « Pour moi, c’était le moment de trouver un nouveau challenge », a évoqué celui qui était aussi sollicité au Qatar et par des clubs du Golfe.
À Dar es Salam, les dirigeants tenaient que leur buteur reste une saison de plus. À l’issue de plusieurs réunions entre les deux parties, Mayele a toujours indiqué sa volonté d’aller voir ailleurs, mais tout en promettant de « revenir un jour à Yanga ». « Ils ont tout essayé pour me convaincre de rester, mais ma volonté de partir était plus grande », a ajouté le meilleur buteur de la dernière saison en NBC premier League.
Le pouvoir de l’argent
En deux saisons, Mayele a glané six trophées, dont deux championnats tout en permettant aux jaune et vert d’atteindre la finale de la Coupe de la confédération, dont il a fini meilleur buteur (7 buts). « Avec ce club, nous nous sommes réellement battus tous ensemble pour réaliser ces objectifs » en si peu de temps.
Yanga, pour convaincre son joueur à rester, a proposé et rehaussé son offre, sans que cela ne pousse Mayele à changer son envie de partir. Selon Nipashe, un quotidien local, l’équipe de M. Hersi Said a levé le pied suite à une surenchère des équipes intéressées par leur attaquant de 29 ans. Pyramids a dépensé près 4,5 millions d’euros lors de ce mercato seul.
« Les négociations étaient une véritable guerre », a admis l’ancien pensionnaire de la Jeunesse sportive de Likasi. « Chaque fois que nous augmentions notre offre de prolongation et de salaire, les concurrents faisaient de même. En fin de compte, nous avons baissé les bras » a confirmé M. Hersi à Nipashe. Il craint que les moyens économiques des équipes du Maghreb soient imbattables sur le marché des transferts en Afrique. « Lorsqu’ils souhaitent un joueur, c’est presque impossible d’y faire face » constate-t-il.
Iragi Elisha
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