La pression monte autour de l’OC Renaissance du Congo. Après l’élimination de leur club en quarts de finale de la Coupe du Congo contre le FC Tanganyika, certains supporters du club kinois ont agressé violemment l’arbitre, M. Pierre Kibingo, et ses assistants sur l’aire de jeu du stade Tata Raphaël. Agression qui passait en mondovision.
Après un article détaillant le fait publié par FootRDC, des interventions d’autres médias et des multiples preuves des vidéos de l’agression devenues virales en ligne, les instances ont décidé de frapper.
Dans un premier temps, la FECOFA, organisateur de la compétition, a annoncé que le club orange avait été sommé de payer 10 000 dollars et se trouvait suspendu de la compétition pour les deux prochaines éditions.
Pas suffisant, à en croire la tournure des évènements. Jeudi, la CAF en a rajouté une couche. Dans un communiqué sur la situation, l’instance « a fermement condamné l’agression d’un arbitre lors du match opposant l’OC Renaissance au FC Tanganyika à Kinshasa. La CAF suit cette affaire de près ».
En outre, la CAF a demandé à la FECOFA de prendre des « mesures sévères conformément à son règlement contre les auteurs afin de dissuader de futurs incidents similaires et de protéger les arbitres lors des matchs de football ». Pour Renaissance, en Ligue 2 et déchirée sans cesse par des querelles intestines, la descente aux enfers n’est pas sur le point de finir.
FootRDC
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