Profitant du Congrès annuel de l’instance, à la veille du tirage au sort vendredi de la Coupe du monde au Qatar (21 novembre-18 décembre), le dirigeant italo-suisse a tenté de désamorcer plusieurs sujets brûlants, à commencer par la proposition visant à augmenter la fréquence de l’épreuve reine du football de quatre à deux ans.
« La Fifa n’a jamais proposé de Coupe du monde biennale » mais a seulement étudié sa « faisabilité », a nuancé Infantino, qui avait pourtant longuement défendu cette idée ces derniers mois. Mais le front du refus, allant de l’Europe (UEFA) à l’Amérique du Sud (Conmebol) en passant par des associations de clubs ou de supporters, a semble-t-il poussé le patron de la Fifa à appeler désormais au « compromis » sur la réforme du calendrier international à l’horizon 2024.
Le polyglotte dirigeant, en poste depuis 2016, a clos ce 72e Congrès, en officialisant sa candidature en 2023 à un troisième et dernier mandat de quatre ans sous les applaudissements. Elu en 2016 avec la promesse de « restaurer l’image de la Fifa » engluée dans un scandale planétaire de corruption, Infantino n’a pour l’heure pas d’opposant majeur déclaré.
Avec AFP