Quelques semaines après son départ de l’AS VClub, le coach marocain Abdeslam Ouaddou, a pris la parole pour la première fois, pour justifier son séjour mitigé au sein du club de la capitale congolaise. Le technicien a lâché ses 4 vérités dans une interview avec nos confrères d’Afrik Foot.
Choix personnel du président Amadou Diaby pour le relèvement d’un Vita Club agonisant, Abdeslam Ouaddou aura vécu une saison difficile, marquée par de hauts de bas, mais sauvée malgré tout par une Coupe du Congo, synonyme de la qualification en Coupe de la CAF. Battu (2-0) dès son premier match africain, en Afrique du Sud, le coach de 45 ans avait décidé de jeter l’éponge sans attendre le match retour. « J’ai découvert un très grand club, avec beaucoup de fans dans le monde. Malheureusement, VClub est une coquille vide » a-t-il lâché.
« Malgré ses titres et ses exploits, le club n’a même pas un centre d’entraînement. On s’entraîne tous les jours sur un terrain différent. Le matin, on ne sait pas sur quel terrain nous allons nous entraîner. Pour un club de cette dimension, ce n’est juste pas normal. J’ai été recruté justement pour aider à structurer le club, avec des investisseurs. Ces derniers n’ont jamais été là. On n’avait pas de finances, les fameux investisseurs ont disparu du jour au lendemain. » déplore Abdeslam Ouaddou.
Il souligne par ailleurs que lorsque « les fondements ne sont pas au niveau, c’est difficile de gagner dans la durée ». Les supporters de VClub ne retiendront qu’une Coupe du Congo de ce passage éclair de Abdeslam Ouaddou. Il aura conduit le pire VClub de ces dernières années, incapable de terminer minimum dans le top 3 pour avoir s’offrir une qualification directe en interclubs de la CAF.
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