Édito : Sanga Balende, la chronique d’un ange précipité !

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Dans la cour des grands, Sanga Balende est devenu petit ! Un club ordinaire dont les aspirations et la réalité n’habitent point dans le même quartier. Pressenti pour le graal, le club de Mbujimayi régale dans une sorte de paradis de désespoir ces derniers temps en Linafoot D1.

Le parcours des Anges et Saints est loin de toute sainteté. L’image tabide du club de Mbujimayi est immaculée de sang. L’or de la tunique s’est altéré et sa valeur s’est dépréciée lamentablement sur le marché du championnat. La Linafoot D1 est un fardeau difficile, peut-être, à supporter. Le chemin des Anges est devenu un supplice travaillé du célèbre désespoir.

Des Anges aux anges dans les ténèbres

Il faut un peu de courage pour retrouver Sa Majesté Sanga Balende au classement de la Linafoot D1. Le prédestiné au graal est un habitué au ventre mou du classement. À l’autel de la sainteté, Sanga Balende est loin d’être pur pour s’y approcher. La bataille pour l’Afrique est un culte auquel le club de Mbujimayi participe comme un fidèle excommunié.

9 points pris en 9 journées, l’évangile de Sanga Balende est loin d’être immunisé de l’hérésie de la pire espèce. Sur les terrains de la Linafoot, les Anges sont précipités loin, dans la profondeur du tableau. Dans sa chute, le club de Mbujimayi s’est arrogé le droit divin de la médiocrité absolue.

Sanga Balende, un espérant à rebours !

Les Anges et Saints n’ont suffisamment pas encore payé pour s’affranchir des affres d’une agonie qui se pérennise. Dans sa lente et invincible régression, le club Sang et Or est inébranlable. Depuis 2017, le pèlerinage Africain n’est plus un rite pour Sanga Balende. Le club tente d’exister à la table de l’excellence mais, retombe dans la hideur.

Les entraîneurs sont passés, les uns après les autres avec des discours emphatiques à ne point tarir. Mais, le dénouement de chaque parcours, depuis 4 saisons est lacté de douleurs comme les estomacs des supporters n’étaient calculés qu’à la digestion de mets de la déception.

Un Ange dépourvu de tout pouvoir !

Sanga Balende est devenu un club ordinaire. Même les petits poucets sont prêts à s’opposer à l’évangile des Anges et Saints. Le sanctuaire de Mbujimayi ne sait plus s’affranchir de tout acte de profanation. Dans la basse-cour, le plus fort dompte Sanga Balende.

Cette saison, le club de Mbujimayi n’a pas fait de poids devant les Bénis du Lualaba. Ils sont passés à côté lors du classique de la zone centre sud face à Lupopo. Ils n’ont pas existé à Kamalondo face au TP Mazembe. Dans le ténèbre, Sanga Balende s’est trouvé une place de roi au point de se construire un jardin d’Éden.

Marco Emery Momo

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