La FECOFA n’est pas au bout de ses peines. Trois semaines après la certification d’une fausse page (lien hypertexte) utilisant son nom, l’instance faîtière du foot congolais est déjà dans un autre pétrin. Sa page Facebook, Fecofa-Fédération Congolaise de Football Association, a été suspendue par le Groupe Meta, maison mère de Facebook.
Dans son communiqué publié mercredi 31 mai, la FECOFA fait remarquer que sa page a été suspendue lundi 29 mai, au moment de la diffusion en direct de la conférence de presse de Sébastien Desabre. Blessée dans son amour propre et déçue de la légèreté et la fébrilité du système de sécurité de Facebook, la fédé a indiqué avoir lancé toutes les procédures utiles, en justice et auprès du Groupe Meta, afin d’être remise dans ses droits.
De graves conséquences si…
À l’heure qu’il est, la page officielle de la FECOFA n’est nullement repérable sur Facebook. On est en face d’une suppression (temporaire), aucune recherche ne menant à celle-ci. Elle a visiblement été bannie, suite aux démarches entamées par les autorités de cette instance pour prouver que c’est bien cette page la vraie, plutôt que celle qui a été certifiée.
Ayant déjà approuvé la demande de certification d’une page du même nom, fausse soit-elle, Facebook ne peut donc se permettre d’en certifier une autre. L’entreprise de Marc Zuckerberg, pour se donne le temps de distinguer la vraie de la fausse, a décidé de suspendre le seul canal de communication de la FECOFA via ce réseau social.
La crainte à se faire est quand même grande. Au cas où l’instance suprême du foot congolais ne parvient à persuader Facebook avec ses éléments de preuve, il est fort probable que sa page ne soit jamais récupérée. En même temps, cela donnera une grande marge à la fausse page certifiée, elle occupera une place importante dans les têtes des Congolais, au risque de devenir indéboulonnable même quand la FECOFA reviendra en force avec sa vraie page. Il ne faudrait pas non plus minimiser la probabilité que l’organe de l’avenue de la Justice soit contraint à fonctionner avec un autre nom de page, à cause des caprices incalculables de Facebook.
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