Utilisée pour la première fois à la Coupe d’Afrique des Nations, la VAR n’avait pas fait de vagues à l’occasion de son
introduction en quart de finale de la compétition. En revanche, les demi-finales Sénégal-Tunisie (1-0 ap) et Algérie-Nigeria (2-1) ont soulevé leur lot de polémiques dimanche.
En cause, deux actions de jeu a priori similaires (une main involontaire dans la surface) mais qui ont débouché sur deux décisions contraires : lors de la première demie, l’arbitre éthiopien Bamlak Tessema Weyesa a fait polémique à la 113 minute en sifflant d’abord penalty pour la Tunisie pour une main de Gana Gueye avant de se raviser après avoir revu les images à la VAR, considérant que la main du Sénégalais était clairement involontaire. Dans la seconde affiche, le Gambien Bakary Gassama a fait exactement l’inverse puisqu’il a été alerté d’une main d’Aïssa Mandi, elle aussi sans doute involontaire, qui lui avait échappé sur un tir d’Etebo et qu’il a accordé un penalty aux Super Eagles après visionnage de la VAR.
Une décision à contre-courant
Difficile à première vue de trouver une cohérence dans ces décisions surtout que M. Weyesa avait au préalable décidé de sanctionner d’un penalty une main elle aussi involontaire du Sénégalais Kalidou Koulibaly, sur un tacle certes non maîtrisé (sans recourir à la VAR). Faut-il pour autant parler de deux poids, deux mesures ? La réalité est sans doute plus complexe et il semble que l’Ethiopien se soit appuyé sur un point particulier du nouveau règlement en matière de penalty qui stipule que l’officiel ne sanctionnera pas la main si «le ballon touche la main/bras d’un joueur après avoir touché une autre partie de son corps (les ‘auto-mains’), ou le corps d’un autre joueur tout proche », ce qui était le cas sur l’action litigieuse de la prolongation puisque Salif Sané a dégagé de la tête le ballon vers Gueye qui a entamé un mouvement de recul du bras sans toutefois avoir le temps de l’enlever totalement à cause de la distance proche avec son coéquipier.
En ce sens, on peut percevoir la décision de M. Weyesa comme courageuse dans un souci de justice envers Gueye. Sauf que cette interprétation se situe complètement à l’opposé des pratiques actuelles en la matière puisqu’on a vu par exemple durant le Mondial féminin que toute main dans la surface se traduisait quasiment par un penalty. De quoi forcément accroître la frustration des Tunisiens qui auraient pu espérer égaliser si l’arbitre s’était rangé dans la « norme » et n’avait pas changé d’avis. A la CAN comme ailleurs, la VAR ne résout pas tout…
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