Ayant accompagné Florent Ibenge en conférence de presse, Chadrack Muzungu a répondu aux quelques questions qui lui ont été adressées sur place autour de cette double confrontation les opposant aux Corbeaux dont le premier chapitre est à vivre ce dimanche à Lubumbashi.
Connaissant l’adversaire, Chadrack Muzungu et ses coéquipiers sont conscients de la tâche qui les attend ce dimanche à Kamalondo et espèrent ramener un résultat positif : « Mazembe c’est un grand club d’Afrique. On est venu ici pour jouer Mazembe, Mazembe n’est pas n’importe qui. Nous on a bien préparé notre match, c’est un match de demi-finale et on sait que ça ne sera pas facile, mais le plus important est que le groupe vit bien et on espère ramener un très bon résultat. »
En pleine forme, le Congolais est prêt pour ce duel. « Le discours est que nous sommes venus jouer un match très difficile. Avec certains joueurs de Mazembe nous avons joué ensemble, nous parlons et on s’appelle. On connaît tous l’import de ce match, donc c’est un plaisir de jouer avec des amis, je suis sûr qu’ils ne laisseront pas qu’on joue bien chez eux. Donc chez eux ils joueront fort car il y’aura un match retour » rétorquait-il à la question de savoir quel était le discours et la position de l’effectif avant ce déplacement.
Venu d’un accident de voiture, Jean Florent Ibenge, entraîneur du club Marocain est bel et bien à Lubumbashi avec l’équipe, sa philosophie et son discours sur le plan physique sont très importants pour ce genre de rencontre à en croire aux propos de l’ancien Moscovite : « Mentalement nous avons bien préparé notre match, malgré l’absence du coach, nous était tout ensemble même au téléphone, il prenait les nouvelles et aujourd’hui on est avec lui. Ça fait environ huit mois que nous travaillons avec lui, donc nous connaissons parfaitement sa philosophie, ce qu’il aime et non. Demain nous ferons le nécessaire pour gagner notre match. »
TP Mazembe vs Renaissance Sportive de Berkane, le match est pour ce dimanche 8 mai 2022 dans l’antre du temple des Badiangwenas à Kamalondo.
Germain Ngoy
