Le match de football est une rencontre entre deux adversaires qui, au-delà de leurs objectifs convergents de remporter le match, sont unis par un même esprit, le fairplay. Ils en ont au départ mais personne n’en est jamais sûre d’assurer.
Ce qui fait recours à un arbitre. Un homme qui ne soit ni de gauche ni de droite ou de croire moins encore au pourtour, il est déterminé par l’impartialité et protégé par les règles du jeu. Mais, pour l’être en RDC il nous faut encore des décennies.
L’arbitrage un travail à haut risque en RDC
Sur tous les terrains du monde, les arbitres les mieux réputés gâches les rencontres et sont toujours critiqués voire disqualifiés. En RDC quand un arbitre gâche la fête, il s’attend aux coups et surtout au vrai coup.
Mais quelles en sont les causes ?
La sécurité moins rassurante dans nos stades. Toujours contesté, un arbitre est maître du terrain lors d’un match il a la décision sur tout fait sur l’aire de jeu et joue un rôle prépondérant dans le déroulement d’une rencontre, si ailleurs un arbitre est jugé par des sanctions en cas de débordement dans ses décisions soit pour ses tendances soit pour ses intérêts celui-ci reste protégé et loin des fans. En RDC les comptes sont réglées sur place.
Pour preuve, le passage à tabat du pauvre arbitre Vincent de Kindu. Son péché reste d’avoir validé un penalty à 3 minutes de la fin d’une rencontre.
Ce pauvre vaillant arbitre victime d’une mauvaise conception et organisation !
D’abord arbitre central de la rencontre Virunga vs Bukavu Dawa le samedi 16 décembre (1-1) ce même arbitre a récidivé comme central pour le match Dauphin Noir de Goma vs Muungano de Bukavu.
Pour son mérite ou victime d’une politique ?
Cet arbitre a pourtant respecté les règles de jeu. Un contact dans la surface de réparation est sanctionné. Il l’a fait mais à 3 minutes de la fin du temps réglementaire.
Incompréhensible par le public sous informé et les joueurs mal habitués qui, au lieu de se soumettre, se sont imposés.
Le premier coup infligé à l’arbitre vient du joueur proche de lui avant qu’il n’enlève le sifflet de la bouche le festival est ouvert : les joueurs et fans veulent tous en profiter et participent à ce spectacle désolant. L’arbitre est saboté et rabaissé, la police aussi moins nombreuses tente un sauvetage mais un peu en retard, le maillot déchiré, le visage souffrant, c’est illégal mais faisable dans le stade de la RDC où les supporters sont sur l’aire de jeu.
D’où viennent ces supporters qui veulent la guerre au lieu du fairplay ?
Ces vrai-faux fanatiques de clubs qui pensent aimer leurs équipes plus que tout le monde se livre à des actes de vandalismes pendant que quand il y aura amandes ils tournent les dos.
La LINAFOOT s’était exprimée là-dessus en début de la compétition, le comité de gestion devra donc frapper fort comme il l’a fait contre d’autres clubs.
Footrdc.com
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