FC Renaissance : « Dites aux gens de la FECOFA qu’ils sont en danger » Pascal Mukuna crache du feu.
Au cours d’une conférence de presse ce mardi à Kinshasa, Pascal Mukuna co-fondateur du Football Club Renaissance, a, comme dans ses habitudes, tenu des déclarations surréalistes sur la situation du club Orange. L’évêque de l’église ACK a annoncé à la surprise générale, l’affiliation prochaine du FC Renaissance au championnat du Congo-Brazzaville. Il a en même temps mis en garde la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA).
Lundi dernier, au stade des Martyrs, Renaissance du Congo a signé son entrée en Ligue Nationale de Football devant l’AC Kuya (1-1). Pascal Mukuna dit ne reconnaît pas l’équipe qui a disputé cette rencontre : “Je ne reconnais pas l’équipe qui a joué contre Kuya, car notre Renaissance n’a pas encore joué et va s’affilier à la Fédération du congo Brazzaville” a-t-il avancé lui, qui se dit victime de spoliation du club pour lequel il « s’est battu pendant longtemps ».
Si Pascal Mukuna annonce que ces actes (jugés illégaux) doivent être punis par la loi entre autre avec la toute prochaine arrestation de Billy Maluwa, récemment élu à la tête du club Fibo, il ne compte pas s’arrêter là : “En voulant faire tomber Renaissance comme ils ont fait avec Dragon, ils sont eux-mêmes tombés cette fois-ci ci. Je sais de quoi je parle. J’ai des dossiers qui peuvent amener à la suspension de la FECOFA comme cela a été au Mali. Je ne peux pas faire marche arrière, dites aux gens de la FECOFA qu’ils sont en danger”
Pointant du doigt la Fédération Congolaise de Football Association pour une gestion opaque du conflit au sein de l’administration de Renaissance, Pascal Mukuna promet de se tourner vers les instances internationales. “Nous n’avons pas réglé le problème en cours, mais comment la Fédération peut affilier quelques joueurs et les faire jouer au nom du FC Renaissance ?” s’interroge–t-il.
Les prochaines semaines seront comme bouillantes au sein du club Orange qui est loin de s’affranchir de ses vieux démons.
Germain Ngoy