RDC – Coupe du Monde : L’histoire d’un amour impossible.

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Depuis sa création en 1934, la plus grande compétition planétaire n’a pu accueillir le Congo Démocratique qu’une fois. L’édition 2018 ressemblait pourtant à une deuxième participation congolaise mais…

L’existence des amours impossibles se traduit par des gros sacrifices consentis pour un (e) partenaire qui, au bout du compte quittera la maison.

Des projets qui demeurent des mythes, les immenses ambitions qui débouchent sur des alarmante désillusions, des rêves qui tournent en cauchemar, des efforts qui produisent un résultat nul. En éliminatoires de Coupes du Monde la RDC aura tout vécu.

Dans les méandres d’une génération talentueuse (Mbemba, Bakambu, MPOKU, Mubele, Kebano, Bolasie, BOPE, Maghoma, Tisserand, Issama etc.) se cachait la résurrection d’une réalité, vieille de 43 ans. Tout est réuni pour briser le spectre. Le Mondial 2018 a longtemps revêtu d’un habit transparent, au travers duquel tout Congolais voyait le drapeau Russe flotter au dessus d’un peuple familier. Quand démarrent les éliminatoires, la confiance est à son comble, le doute est en hors du périmètre cardiaque. Le succès (4-0) devant la Libye présage un épilogue somptueux qui se radicalise par la victoire (1-2) en Guinée Conakry. Là tout va bien, peut-être mieux. Les langues se délient, les rêves se déchaînent, les éloges se superposent. On y croit tous, avec raison.

Les 180 minutes qui ont tout effacé !

Puis arrive le moment tant attendu. Il a été programmé un double duel en 4 jours, face un adversaire à la taille de nos ambitions.
Avant cette bataille infernale, les possibilités de survie sont multiples, 3 points sur 6 permettent aux Congolais de conservent leur trône, 4 leur donnent un espoir supplémentaire et 6 suffisent pour assurer leur place dans le sillage du Kremlin. Malheureusement, toutes les possibilités évoquées garderont la forme immatérielle. Face aux Aigles de Carthage Les léopards engrangent un seul point sur les six en jeu. Défaite (2-1) à Tunis, nul (2-2) à Kinshasa.

C’est ici que tout s’est assombri, les sacrifices de Florent IBENGE et de sa génération dorée prennent le sens d’un échec qui s’interprète par une mission non accomplie. Bien qu’il en reste encore, la fatalité force à croire que les chances de s’envoler au pays de Vladimir Poutine sont d’ores et déjà Tunisiennes.

Jouer la Coupe du Monde ;

Au milieu des attentes d’un peuple Congolais obsédé par un rêve devenu mirage, la Coupe du Monde s’est éloignée peu à peu du toucher et de la vue.

Pour la disputer l’an prochain, on s’en remet aux extrémités d’une équation à X presqu’introuvable, du moins dans le contexte actuel.
Les calculs coulent de tout horizon. L’incongru surpasse toutes limites dans les derniers espoirs du supporteur Congolais, il y croit, de manière plus audacieuse que ce qu’impose la logique. Comme le Football est imprévisible, tant mieux.

La RD Congo et la Coupe du Monde forgent un amour impossible, à l’image de ce couple où l’homme fait le maximum à effet de conquérir le coeur de sa conjointe, mais celle-ci lui résiste au milieu du chemin ou l’abandonne à l’improviste. Parfois ça brise le coeur, la réalité du destin apparaît alors injuste. Que faire pour gagner définitivement son coeur ? C’est la grande interrogation !
Le Congo a tout fait, tout donné, la Coupe du Monde ne l’accueille toujours pas. Comme dans les amours impossibles ;

Garder l’espoir d’y arriver un jour !

Le futur est incontestablement père des espoirs, on s’en remet à lui quand le passé nous dupe et le présent nous exaspère.

Oui le passé nous a dupé, toutes les générations n’ont pas su conduire le grand Congo à la grande compétition (sauf la gén 1974)

Cette fois, nous avons eu une très belle génération, pour qui les mérites d’aller au Mondial étaient justifiés, mais Hélas !

Un coach ambitieux et des joueurs très talentueux, motivés, déterminés qui ont dépensé toute leur énergie pour qualifier le pays, trahis par le sort du destin. On aura tous vécu et palpé cette volonté de jouer la Coupe du Monde, depuis le début du projet jusqu’à ce qui semble être son coup d’arrêt (RDC – TUNISIE, 2-2).

Même s’il n’y aura pas de Mondial 2018 pour la RDC, nous ne garderons que le meilleur de tout ça.

Ceci n’est pas une fatalité, l’amour impossible non plus. À chaque instant tout peut changer, nous y croirons jusqu’au bout (même après 2018).

Footrdc.com.

5 Commentaires

  1. oui, l’espoir est toujours là, 2022 nous attend pas 2018. il suffit seulement que les tunisiens gagnent un seul match sur deux, finira pour le congolais. Gardons espoir 2022 nous ouvrira sa porte

Les commentaires sont fermés.

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