AS Vclub, ce champion indicible.

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Comme un tourbillonnement dans une zone désertique, une tornade dans le fond centre du Congo, tout est exposé à la disgrâce, tout subit l’effet de l’incommodité. C’est presqu’une histoire de compte de fées racontée à un réaliste, l’on se demande toujours si elle sera écoutée… Le temps du bilan a frappé à nos écluses, le moment de tailler l’issue de ce qui importe, tombe à pile, ce temps qui nous astreint à nous transcender pour décrire ce qui peut être docilement appréhendé sans la complexité de l’irréel. L’on ne peut faire la sourde oreille. La vérité est irréversible, l’on ne saura dissoudre l’intensité de ce qui est ineffable, à celle de ce qui a été extraordinairement accompli. Ça c’est indicible

Vclub, ce champion

Parler d’un champion, est peut-être un fait véniel, faute à l’habitude. Mais parler d’un grand champion, lui rendre les honneurs dignes de son rang, c’est parfois abscons, irascible voire climatérique.

Huit mois de compétition, deux phases en deux manches, un titre en jeu, dans une division où les plus forts sont parfois engloutis par la détermination des forts et des moins forts, où ces canards boiteux trouvent au moins une proie en haut de l’échelle. Être sacré champion, c’est tout ce qu’il y a d’indicible.

Vclub, ce club qui a laissé traîner une image contrarotative à son statut, durant des jours presqu’interminables, a su s’opposer au sens d’une gloire imméritée, d’une considération par défaut. Se concentrer sur sa mission, travailler dans le noir, à l’abri de ceux qui construisent en détruisant. Et au finish, présenter ce que le foot attendait de lui. Indicible !

Comment gagner après des débuts aussi mitigés !

Gagner sans jouer, n’a jamais été si proche du club de la capitale, à l’ombre de victoires poussives, couvrant avec mollesse, les écorchures et les éraflures de l’AS Vclub. Face à ces grands maux qui le rongeaient, les résultats n’y pouvaient rien, tous les beaux discours s’apparentaient à la calembredaine, à l’extrême prolixité, tout est frivole ou presque. Vclub avait besoin de plus que ça. Une remise en question, de chacun sur ce qui est censé être son rôle, une quête perpétrée de l’harmonie entre différentes couches. Donner aux athlètes ce coup de pousse pour hanter leur conscience et réveiller leur subconscient. Bien au-delà de stratégies expressives, l’AS Vclub avait aussi besoin d’une confiance en soi, qui l’amène à croire même quand ça pouvait être noir. Voilà l’AS Vclub, dans sa version améliorée, dans la peau d’un champion indicible.

L’éclair de la manche retour des playoffs !

Sortir de l’ombre, se présenter au grand jour, avec les stigmates de sa transfiguration, s’effleurer un nouveau chemin, contre vents et marrées, au milieu de l’adversité, des indétectables épreuves. Eh oui ! Les Dauphins Noirs étaient inarrêtables, à l’heure des choses sérieuses.

Dominer, conquérir, atrophier, surclasser, Vclub a tout fait lors de la manche retour des playoffs. Qui pour résister à la démonstration des force de Moscovites ??? Tous les concurrents de devant et derrière, enfoncés dans l’aven ouvert par l’équipe de Kinshasa. De victoires en victoires, de succès en succès, les coéquipiers de Jean-Marc Mundele ont su marcher sur le chemin rêvé. Des performances qui frôlent la perfection, un parcours du champion incontesté, scellé par une ahurissante série de 16 matchs consécutifs sans défaite, 12 victoires de rang dont 11 sur l’ensemble de la manche retour. Rien de mieux pour endosser la casquette de la meilleure équipe de la saison.

Les superlatifs ne suffisent !

Bien que cela n’arrive que pour la quatrième fois, dans l’histoire du club, la manière reste le seul aspect qui parfonde la sensibilité des êtres plongés dans l’inertie d’un football au spectacle oublié. Oui, ce spectacle a été ressuscité par l’armure de Florent Ibenge. La présence de Fabrice Ngoma au milieu de terrain a été un fait déclencheur, à la beauté d’un jeu, au retour de la sublime animation offensive, et bien évidemment de ces probants résultats qui ne laissent personne perplexe.

Aucun superlatif n’est assez rigide pour définir en blanc la saison de Vclub sur le territoire national. L’amour des mots pousserait à astronomique, pharaonique, majestueuse, excellente, éblouissante, reluisante, saillante… Dans tous les cas, indicible,vaut plus que tout. Ce qui reste difficile à exprimer, à décrire, à communiquer, inénarrable. Vclub, ce champion indicible, qui doit désormais prouver sur le plan continental.

Footrdc.com

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