FECOFA : « Après moi, ce n’est pas le déluge » l’essentiel des adieux de Constant Omari

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Constant Omari a fait des adieux ce mercredi 16 juin. Le désormais ex-président de la FECOFA depuis plus de 18 ans a annoncé qu’il quittait ses fonctions avec effet immédiat lors d’un point de presse au sige de la fédération à Kinshasa. Voici les morceaux choisis de son discours d’adieu.

A propos de son parcous à la tête de la FECOFA « Je suis fier aujourd’hui parce qu’avec mes collègues nous avons réussi à stabiliser cette fédération. Au moment où je parle, il n’y a aucun conflit et nos méthodes ont marchées. »

« Nous avons traversé quatre pouvoir et tous les présidents ont soutenu la FECOFA parce que le football est le sport roi dans ce pays. »

« J’ai fait ma part d’histoire dans ce pays et dans le football et aujourd’hui, je suis fier. Aujourd’hui, tout le monde entier sait que la FECOFA existe. Nous avons donné une valeur ajoutée à cette fédération et cette visibilité nécessite d’évoluer. »

Sur sa décision, au mois de marss 2021, de repousser sa démission « Je voulais partir bien avant mais partir après la non-qualification à la CAN aurait été mal perçu. C’est pourquoi j’ai décidé de lancer le nouveau projet [avec Hector Cuper] et toute l’équipe autour de nous. Je ne suis pas venu pour devenir éternel au sein de la FECOFA. »

Sur les réalisations et les critiques de la presse. « Depuis 1996 jusqu’aujourd’hui, ça fait 25 ans que j’étais dans le football congolais. Nous avons organisé l’administration de la FECOFA, même si ce n’est pas parfait, ça fonctionne. »

« Aujourd’hui, nous avons deux arbitres d’élite qui officient au plus haut niveau mondial dans le football : Jean-Jacques Ndala et Olivier Safari. On a aussi révolutionné l’arbitrage féminin sans oublier les infrastructures. »

« Pour les compétitions, nous avons créé un championnat d’élite avec la Linafoot. Aujourd’hui, nous sommes dans le Top 10 des meilleurs championnats en Afrique, on est 5e et c’est un héritage a développer et à perfectionner. Après moi, ce n’est pas le déluge. »

« De 2009 à 2016, au moins un club congolais était en demi-finale des compétitions interclubs de la CAF. Certaines presses n’ont pas été tendre avec nous mais ces critiques nous ont aidé pour nos projets » a déclaré Omari, pacifiquement. C’est donc par la grande porte que s’estime sortir celui que l’on a surnommé dans le paysage sportif congolais « l’Homme moderne« . Une page de l’histoire du football congolais se tourne avec son départ.

Iragi Elisha/Footrdc.com

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