Entraîneur en poste à l’US Tshinkunku, Jean-Claude Loboko a précédemment entraîné Blessing FC de Kolwezi, club qu’il a dû quitter le 08 février 2021. Il a été nommé à la tête de cette équipe en début de saison sportive 2020-2021, il n’aura tenu qu’une moitié de saison.
Dans sa lettre de démission, l’actuel coach de US Tshinkunku, avait évoqué les réclamations d’argent de certains entraîneurs aux équipes vendeurs de joueurs arrivant à Blessing FC.
Dans un entretien exclusif avec notre rédaction, Coach Jean-Claude Loboko est revenu sur les raisons de son divorce avec les Bénis du Lualaba
« À Blessing, je n’étais pas le bienvenu. Je dérangeais beaucoup de gens dans l’équipe, puisque j’ai les méthodes françaises. Ça ne plaisait pas à beaucoup de gens. On n’aimait pas ma discipline par tout le monde », révèle-t-il et fustige l’attitude de certaines personnes au sein du club.
« Il y avait la jalousie. Vous savez au Congo, même au sein du staff technique on n’apprécie pas celui qui vient de l’étranger. Quand les résultats sont bons on dit que c’est grâce à elles. Quand ils ne sont pas là, on dit c’est à cause de moi. Quand vous leur donnez la possibilité de travailler pour que vous supervisez parceque vous avez une vue d’ensemble, les uns disent qu’il ne travaille pas, c’est l’autre qui bosse (…) j’avais compris qu’il y avait beaucoup d’hypocrisie et certains membres du staff qui n’étaient pas honte ». s’indigne Jean-Claude Loboko.
Les intérêts individuels des gens priment sur ceux de Blessing FC ajoute Jean-Claude Loboko. « Le président est un monsieur qui doit être aidé par des gens sincères et sérieux. Malheureusement comme partout, il y a des gens qui sont là pour leur intérêts personnels et ne sont pas là pour l’équipe ».
Au vu de tout ce qui précède, Jean-Claude Loboko n’avait pu trouver mieux que quitter le navire Blessing. « Moi, je ne travaille pas avec des genres des personnes [ndlr pas honnête] et j’ai préféré partir, je suis un homme libre. Quand la lumière apparaît, les gens s’octroient ce mérite. Certaines personnes n’acceptent pas les autres, elles veulent vous jalouser parce que vous avez un meilleur salaire, parceque vous avez un meilleur traitement ».
Jean-Robert Djema
