Edito : L’AS Vclub sur ses anciens amours.

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À l’ombre d’une saison nationale offusquée, d’une étrange fébrilité, d’un manque d’un réalisme sans nom, caractéristique de résultats en alternance. L’Association Sportive Victoria Club a traduit l’image d’une équipe adorant tourner en rond, marchant en reculant, sans ambition, peut-être dans la théorie.

L’élimination potron-minet en Champions League avait l’air de faire tressaillir la transe dans endocarde du dirigeant le plus servant et du supporteur le plus fervent. La couleur d’un projet qui coule au pied d’un labyrinthe, sans étendre ses limites dans la capture d’une gloire continentale effleurée en 2014 sous l’ère Mubele, Luvumbu, Ebunga, Lusadidu, Bawaka…

Ce Vclub veut gagner, monter en altitude, toucher le pôle et l’éperon. Ceci est presqu’un leitmotiv, une ritournelle. Oui, le club de la capitale s’obstine à conquérir ce qui parfois, paraît loin de ses yeux ; le titre national et continental. Les supporteurs attendent fiévreusement entonner l’hymne de la victoire sur les ondes d’une concurrence nationale effroyable. Tout ça n’arrive que sur le dos d’une vache enragée. L’indéfectible amour pour les titres souffre de réciprocité, l’ambition s’attache à la scoumoune et tout reste encastré dans le cirque d’acrimonie, à bornes indémontables, du moins pour l’instant.

Déversée en C2 CAF sans le vouloir, Vclub n’oublie pas le thème, celui qui a fait de lui l’un des géants du cosmos congolais et africain ; gagner. Ni les supporteurs, ni les dirigeants, nul n’est assez frêle pour l’ignorer, même quand on se brise les côtes sur le primordial. Et oui ! ce Vclub croit en lui, en ses capacités, il est prêt à jouer au jusqu’au-boutiste en vue d’avoir ce qui lui manque dans l’époque moderne.

Dans la Coupe de la Confédération Africaine, les Dauphins Noirs marchent tête haute, renvoient le doute à perte de vues. Le Club Sportif la Mancha est le juge suprême de cette insaisissable envie de conquérir. Souvent timorés et fugaces dans les grands matchs, les Verts Noirs étaient allés faire invasion à Pointe-Noire et assujettir les Congolais de l’autre bord du fleuve, (5-1), loin de ses bases, c’était la fissuration du mur de l’inefficacité et de la fébrilité. Cette après-midi-là, les sportifs voyaient le Vclub de la sphère africaine qu’ils connaissent, habile, doué, ingénieux, perspicace, capable de faire mal à l’extérieur. La métamorphose se mit alors en progression, le beau jeu est là, le résultat doit suivre.

Obligé de revisiter le Maroc ce dimanche, le pays de souvenirs moins bons, le club de Kinshasa a respecté la règle du haut niveau, celle promue par son entraîneur ; « un match que vous ne pouvez gagner, il ne faudrait pas le perdre non plus ». C’est la touche du maître, le Râja Casablanca n’a fait que tenter ce qui était soi-disant facile devant les spectateurs du stade Mohammed V, et les visiteurs déjà blessés sur le même territoire n’ont pas cédé. Une bataille entre deux clubs friands, qui aboutit au partage du gâteau en sérieuse équité, au grand bonheur du représentant congolais. Vclub ramène un point au pays, de bon augure pour la suite.

Rédaction/Footrdc.com


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