Joris Kayembe en plein eaux troubles. Lors de la dernière journée de la phase classique du Championnat belge, Westerlo et Genk se sont arrêtés de jouer afin de garder le résultat nul (1-1), qui arrangeait les deux équipes. Le parquet de l’Union belge de football s’est saisi du dossier et a proposé des sanctions lundi.
Le 17 mars, pour la 30e et dernière journée de la phase classique du Championnat belge, les deux clubs, qui avaient des objectifs différents mais le même besoin de points, se sont affrontés. À quelques minutes de la fin, le match nul 1-1 qui se profilait arrangeait tout le monde : Genk se qualifiait pour le « Groupe Championnat » et Westerlo évitait le « Groupe Relégation ».
Les joueurs de Genk se sont donc lancés dans une interminable passe à dix, durant les cinq dernières minutes du temps additionnel. Westerlo, qui ne voulait prendre aucun risque, a laissé faire. Dans une séquence surréaliste, Nicolas Madsen (Westerlo) et Joris Kayembe (Genk), qui ne portent donc pas le même maillot, se sont fait un une-deux aux abords de la surface.
Lundi, le Parquet de l’Union belge de football (URBSFA) a proposé ses sanctions aux acteurs du match Westerlo-Genk (1-1), qu’il voit comme un « simulacre d’équité », avec le même barème pour les deux clubs. Les intéressés peuvent accepter la transaction ou la refuser, auquel cas le dossier sera transmis mardi au Comité disciplinaire de l’Union belge de football.
Westerlo et Genk ont reçu une proposition de 10 000 euros d’amende. Les entraîneurs Rik De Mil (Westerlo) – licencié par ses dirigeants pour comportement antisportif et qui a depuis rebondi à Charleroi – et Wouter Vrancken (Genk) recevraient trois matches de suspension dont un avec sursis, ainsi qu’une amende de 2 500 euros. Madsen et Kayembe, qui a joué l’entièreté du match avec Genk risqueraient deux matches de suspension, avec une amende 2 000 euros. Les vingt autres joueurs qui étaient sur le terrain à ce moment de la rencontre se sont vus proposer une amende de 1 000 euros.
FootRDC avec L’Equipe
