Rien n’a l’air d’évoluer dans le bon sens quant à la poursuite du championnat de la RDC. Les bonnes nouvelles attendues ont laissé place aux gros nuages des doutes. La 27ème édition de la Ligue Nationale de Football pourrait ne pas toucher à sa fin. C’est en tout cas ce qui se lit sur la tournure actuelle des événements. Le championnat est quasiment suspendu, faute de titres de voyages promis par le gouvernement de la République aux clubs.
Mois de mars, bientôt avril, la manche aller n’a pas pris, et la saison s’arrête tout au plus tard le 30 juin. Le pessimisme gagne du terrain. La lueur d’espoir ne peut venir que du gouvernement, la promesse faite par le ministre des sports sur la relance du championnat semblent illusoire. Tout le monde en ce moment concentré sur la double confrontation RDC-Maroc, comptant pour une place en phase finale de la Coupe du Monde. Autant d’éléments montés les uns sur les autres qui en disent long sur la probabilité que tous les matchs du championnat ne puissent être organisés, dans le temps, ou carrément pas.
Ce ne sont pas les dirigeants des clubs réunis au sein de l’ADFCO, qui peuvent afficher de l’optimisme devant cette réalité. “Nous sommes conscients que le calendrier ne sera pas respecté tel qu’exige les normes de la FIFA. C’est impossible vu le temps qu’il nous reste pour la clôture de la saison sportive. Et même s’il faut reprendre, nous devons être rassuré que cela ne s’arrêtera plus et que nous soyons sûr que Congo Airways va continuer à prendre en charge le déplacement des équipes jusqu’à la fin, chose qui n’est pas gagnée en avance”, a dit Guy Mafuta, secrétaire de l’Association des Dirigeants de Football du Congo, au sortir de leur réunion tenue jeudi, à Kinshasa.
Pour l’heure, le TP Mazembe est leader du championnat avec 45 points, soit 3 de plus que ses deux poursuivants directs que sont l’AS VClub et le FC Saint Éloi Lupopo. Si tout venait à s’arrêter par là, ce sont les trois qui représenteront le pays en compétitions africaines la saison prochaine, et le trophée ira à Lubumbashi, comme en 2020. Mais on y est pas encore !
Isaac B’ampendee
